Ce projet constitue la suite de l’étude urbaine (« Grand-Paris, étude urbaine ») consacrée à l’agglomération parisienne que vous trouverez sur ce site. Le projet a été dessiné en 2000-2001, avant le démarrage des projets officiels du Grand-Paris.
Suite aux observations faites dans l’étude urbaine sur le Grand-Paris, la proposition majeure était de dé densifier l’agglomération et d’offrir aux habitants des espaces de respiration, des espaces de nature qui manquent cruellement, sauf à habituer le sud-ouest de l’agglomération, ou à s’éloigner de près de 50 kilomètres. Avant d’intervenir sur les transports ou sur la requalification de la banlieue, la priorité me semblait être de sauvegarder (sanctuariser) les espaces qui pouvaient encore l’être. Il fallait faire vite, étant donné la rapidité de développement d’opérations d’urbanisme ici et là, étant donnée notre fâcheuse tendance à combler tous les vides de l’agglomération !
La question, passionnante, y compris pour un architecte, devenait: « avant de construire, où NE PAS construire »? Peut être devrions nous toujours commencer ainsi… Un bâtiment prend un sens et un intérêt dans un environnement, et c’est à celui-ci qu’il faut penser en premier.
Le projet pour la Plaine Saint-Denis présenté sur ce site est un sous-ensemble de ce projet. Connaissant bien la Plaine Saint-Denis, j’ai pu le détailler jusqu’à l’échelle piétonne des rues et des bâtiments existants.
Ci-dessous le projet d’ensemble à une échelle plus fine, autour de Paris:
Ce projet offre aux habitants, de banlieue ou du centre ville un espace de nature et de respiration à l’échelle de l’agglomération, accessible facilement et praticable en continuité. La ville réconciliée avec la nature, les migrations urbaines du week-end réduites…
C en effet passionnant et il appert regrettable qu’un avis aussi éclairé ait pu être écarté de la décision : Les plus déplorables effets du conformisme attristent car percevoir les séquelles de la « tabula rasa » fait désespérer de l’intelligence des édiles, qui par ignorante sottise préférent, telle la pie voleuse, se précipiter sur ce qui brille [des opérations de court terme reprenant soit des recettes éculées soit les concepts de la dernière mode urbanistique] et favoriser, par le goût du lucre et l’appât du gain, les solutions les moins écologiques qu’il chaudra réparer au mi 21è siècle .
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