Paris a longtemps été la ville du cheval. Nous en souvenons-nous ? Aujourd’hui encore, il y a à Paris plusieurs centaines de chevaux (Garde Républicaine, Ecole Militaire, …) et 3 hippodromes intra-muros ! Le XIXème siècle était « l’âge d’or du cheval à Paris » :
« Le recensement de la population chevaline parisienne étant devenu obligatoire en 1877, on dispose pour l’époque de chiffres précis : en 1880, par exemple, il y avait 78 908 chevaux à Paris (Il n’y en aura plus que 55 418 en 1912). La Compagnie Générale des Omnibus, qui assurait l’essentiel des transports en commun dans la capitale, entretenait, à l’apogée de ses effectifs, entre 1892 et 1900, 15 à 17 000 chevaux ! Et l’on estime le nombre de parisiens vivant des métiers du cheval en 1900 à 50 000, dont 20 000 loueurs de voitures et cochers de fiacres (4). » Jean-Louis GOURAUD « 2 000 ans de présence du cheval à Paris » Bull. Acad. Vét. de France, 1999, 72, 389-392
Un jour prochain, il faudra totalement retraiter l’espace des Halles à Paris.
Totalement saccagé, la laideur et la vulgarité se sont installées au coeur de la ville. C’est à peine imaginable…
Voilà ce qui est advenu, et que sans doute nous n’osons même pas regarder; je vous le montre néanmoins.
« Stupeur et tremblements »
« I have a dream »
J’avais rêvé d’une grande place publique piétonne en ce lieu, au coeur de la ville… Je vous avais déjà présenté ce projet, et je vous le remontre sans aucune construction, tel que je l’avais dessiné dans un premier temps.
la première manifestation sur cet espace aurait été un spectacle de ZINGARO, dont les chevaux auraient galopé devant l’église Saint-Eustache
Nous n’avons pas besoin de décors inutiles et stériles… Juste de l’air, et de l’espace.
Voici l’article en sons et en images : bon visionnage.
Epilogue
Finalement, le cirque Zingaro s’est installé aux Halles. Les arbres de la bordure sud ont été conservés; le reste de la place (dalle) a été couvert de sable de Fontainebleau…
La beauté est fragile 